L’heure de la grande faucheuse était arrivée. En un éclair, il ne resta plus rien de cet arbre.
Les oreilles en chou-fleur, le nez patate, les cheveux en broussailles, les pommettes saillantes, la bouche en cul-de-poule, l’air de b’eu’, Clermont avait tout pour être cultivateur.
Un louche derrière son comptoir de pharmacie voit entrer du coin de l’oeil un individu à l’air suspect, pour ne pas dire louche et lui dit, sans réaliser le ridicule de cette réplique: “je t’ai à l’oeil”. L’individu, qui n’entend pas à rire, fait la sourde oreille et demande: “qu’avez-vous pour les otites”? Le pharmacien, …
Si le chiffre trois n’existait pas, on faudrait dire “un, deux, partez!”, “jamais deux sans deux plus un”. L’expression “c’est deux fois rien” aurait moins de personnalité. Les marionnettes s’en iraient après deux p’tits tours. Les blagues seraient plus courtes car elles ne feraient pas l’inventaire de deux situations régulières pour “puncher” avec la suivante. …
J’ai une conjointe qui se sent obligée de plaire aux autres. Elle se maquille, s’habille convenablement selon les occasions. Par exemple, elle met des tailleurs et des jupes saillantes pour travailler. Elle s’habille jeune et jolie pour sortir avec ses copines. Lorsqu’elle sort ou qu’elle participe à des soirées, elle s’efforce de bien paraître et …
Je suis fatigué. Je devrais aller me coucher mais je dois faire rire. Je dois trouver une blague. Pourquoi est-ce si difficile? Je lis des textes des autres sur Internet et c’est drôle. C’est inspiré, habile, drôle. Je ne suis pas drôle. C’est inquiétant pour un humoriste. Si j’avais été plombier ou caméraman, ça n’aurait …
Je suis cultivateur. J’ai un champ de vision.
Un chat errait ça et là, promenant sa gueule de dur à cuire un petit pas assuré à la fois, l’air de penser “je n’ai rien à foutre de rien”. Et moi, je le regardai jusqu’à ce qu’il disparaisse de mon champ de vision.
“Nous allons gravir cette montagne” dit le premier. “D’accord” lui répondit son ami. Et ce qu’ils firent.
Mais ça n’a aucun sens!!! s’agita Paul. En effet, Paul, il s’agit d’une sphère, répliqua Sylvain.